Plongez dans les Ozarks et leurs décors de science-fiction

Plongez dans les Ozarks et leurs décors de science-fiction
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Aussi fantastiques, sauvages qu’énigmatiques, saurez-vous résister à l’attraction mystérieuse des Ozarks ?

 


Nos amis américains sont largement gâtés en terme d’espaces grandioses et de parcs nationaux exceptionnels ! Si l’Ouest recèle des endroits idylliques pour les amoureux de paysages, il existe également un petit coin de paradis coincé entre le Missouri et l’Arkansas. Un écrin de terre sauvage, aux beautés naturelles, où se confondent toutes les merveilles de Mère Nature. Son nom ? Les Ozarks.

Massif verdoyant où la végétation se mêle aux cours d’eau limpides trouant les falaises. C’est aussi une terre secrète, auréolée de succès… hollywoodiens ! Les décors, aussi mystérieux qu’époustouflants, sont les vedettes de séries et films à succès. Il faut dire que les Ozarks donnent le ton : si les maisons conservent un certain style patriotique, que les drapeaux américains flottent aux façades des cottages, il s’agit bel et bien d’un monde à part.

 

Les Ozarks, impénétrables, magiques et stars du tapis rouge

Les régions montagnardes au centre sud des États-Unis sont encore peu connues du grand public. Il y a quelques dizaines d’années en arrière, la vie, aux confins de ces paysages rigoureux, était encore hostile. La rudesse des conditions de vie et la précarité des professions possibles, conféraient à la région une image plutôt lugubre. Néanmoins, malgré l’isolement, les sols minces et rocailleux, des villages lacustres réussirent peu à peu à sortir de terre. Les hommes et femmes, reculés de toute civilisation, parvinrent doucement à braquer les projecteurs sur leurs montagnes. L’atmosphère bien particulière, baignée de mystères et de magie, a su finalement charmer les aventuriers solitaires et réalisateurs renommés.


La police de True Detective se déplace de villes en villes dans l’Arkansas et mène l’enquête jusqu’aux plaines fleuries des Monts Ozarks. Auparavant, c’est le récit dramatique de l’adolescente incarnée par Jennifer Lawrence qui a su mettre en valeur les Ozarks. Récemment, ce sont les scénaristes de la série éponyme Ozarks qui ont éjecté leur storyboard ces paysages grandioses et ésotériques.

Les décors mystérieux appellent les histoires auréolées de mystères et de suspenses. Les rues confidentielles, les maisons simples aux boiseries d’antan, les routes sinueuses sans fins et perdues dans la forêts, les montagnes brumeuses en toile de fond, quel meilleur cadre pour frissonner, susciter l’excitation et la fascination ?

 

L’histoire d’un séjour nature et sauvage dans les Ozarks

Nous sommes au cœur des Ozarks. Nous ouvrons lentement notre tente. L’humidité perle sur les abris de fortune. Un forte odeur de pétrichor chatouille nos narines. Nul intrus ne semble s’être approché du campement cette nuit. Du moins, il n’y a ni traces d’ours ni traînées de petits rongeurs. Les braises de la veille fument encore malgré la rosée déposée partout aux alentours.

Au petit matin, la brise siffle et caresse doucement le monde qui ouvre les yeux. Les courants d’air poussent la brume et, peu à peu, les sommets nimbés de mystères pointent le bout de leur nez. L’eau du lac, cristalline et figée dans un bleu perçant, ondule et scintille. Les prémisses de la nature qui s’éveille alertent nos sens. Les oiseaux et écureuils courent les premiers. Les sommets des sapins, agglutinés en forêts épaisses, bougent et bruissent alors timidement. Bientôt, ce sont les truites du lac qui viennent onduler à la surface. Les premiers rayons tombent en cape dorée sur les pans des falaises de calcaire. Les premiers aigles s’élancent depuis ces hauteurs et percent dans l’air matinal. Majestueux ! Le spectacle de la nature qui s’éveille est vivifiant.


À peine quelques pas suffisent pour remuer le sol et faire monter à nouveau les odeurs de pinèdes humides. Lorsqu’on quitte notre cabane en plein forêt, il suffit d’une inspiration intense pour sentir tout son corps purifié. Sur le chemin menant au village, les cavernes profondes et sombres sont silencieuses. Difficile d’imaginer qu’à la tombée de la nuit, un millier de chauves-souris indigènes sortent de ces gouffres sans fonds. Au moment où s’approche la civilisation, point de bruit. Ici, les routes sont encore loins et les villes ont des allures de hameaux perdus.

La fumée des cigarettes s’élève lentement dans la rue. Les pêcheurs aux chemises à carreaux restent, patients, dans leur barque, les tenanciers lustrent les néons de leurs enseignes. Quant aux familles, elles se rassemblent autour d’un barbecue et les enfants nagent dans le lac bleu-vert. Leurs victuailles ressemblent à d’énormes poissons pêchés dans le Bull Shoals Lake. Il s’agit d’un lac artificiel au milieu duquel les plus aventureux s’élancent depuis les promontoires rocheux.

Un restaurant aux briques rouges, une entité de la région, nous sert des burgers réconfortants et de la bière de Fayetteville. Les hommes, aux allures de chasseurs rustres, discutent de football américain. La gérante glisse un cheesecake sous la cloche du comptoir. Miam..

« C’est leur façon d’être heureux »

Ici, nous prenons un bon bain de culture américaine, authentique ! La vie qui s’écoule est bien différente de celle du reste des États-Unis. Les habitants des Ozarks vivent dans une sorte d’autarcie fascinante, fusionnels avec les contrées sauvages. L’ambiance est mélancolique, apaisante et étrange. Aux aurores, le brouillard rampe dans le village, mais c’est dans cette atmosphère mystique et inquiétante, que les habitants des Ozarks trouvent la paix. Ils préfèrent la rudesse des montagnes aux tumultes des grandes villes. C’est leur façon d’être heureux. En témoignent les longues soirées au rythme des musiques folkloriques et les repères d’artistes.


Nous pouvons donc reprendre la route jusqu’aux confins de la forêt.

Il y a un charme certain à enfiler un de ces gilets de sauvetage orange traditionnels avant de s’aventurer sur l’eau. La White River est pourtant paisible. Tellement, que les remparts de conifères et d’arbres trempant leurs feuillages dans l’eau, se reflètent à la perfection. Nous pagayons en rythme, éclaboussés de temps à autre. Nos canoës et kayaks se suivent et leur lenteur nous berce. La promenade au détour de la rivière nous donne envie de s’enfoncer plus loin dans les Ozarks. Pourquoi pas sur la Buffalo National Rover, là où les falaises imposantes sont fendues de chutes d’eaux gigantesques et scintillantes ?

La berge se profile. Quelques VTT dévalent les sentiers rocailleux tandis que des randonneurs sereins nous saluent au passage. Ils reviennent des sentiers en hauteur, bordés de chênes et s’ouvrants d’immenses crêtes.
La terre est meuble, gorgée de l’eau s’échappant des parois calcaires. À travers les arbres, longs et touffus, le soleil perce. C’est bon signe, nous aurons la lumière nécessaire pour monter notre nouveau campement pour la nuit.

 

S’aventurer dans les Ozarks

Quand ?

 

Les Ozarks possèdent un climat subtropical, humide et chaud. Les températures moyennes sont plutôt fraîches et la pluviométrie importante. Pour allier tous les plaisirs et profiter pleinement des activités de plein air, nous vous conseillons dès lors de parcourir la région de mai à septembre. Juillet et août seront donc les mois les plus chauds et agréables pour les longues baignades. Au printemps, les randonneurs adorent le spectacle de la faune et la flore qui éclosent.

En ce qui concerne l’automne, à pieds, à vélo, à cheval et sur l’eau, vous pourrez néanmoins profiter de l’été indien. Les couleurs du paysage explosent d’or et de rouge. La température se rafraîchit, il fait bon de se blottir dans des chalets chauffés et lacustres. Les activités nautiques sont accessibles, mais en combinaison !

Enfin, l’expérience hivernale est plus rude, mais charmante si vous aimez l’ambiance montagnarde, la sérénité des bois enneigés et la pêche aux poissons plus rares.

 

Comment ?

 

Vous l’aurez donc compris, ici, point d’étalements urbains et de petits villages engloutis par les buildings. L’accès aux Ozarks ne sera pas directe et les distances plutôt longues.

Il existe principalement quatre régions dans les Ozarks :

  • Buffalo Rover,
  • Norfork Lake,
  • Bull Shoals,
  • White River.

La meilleure façon d’arriver dans ces montagnes est tout d’abord de prendre un avion direction Springflied, Kansas City ou Saint-Louis. Dans tous les cas, il vous faudra encore entre une heure et trois heures pour vous rendre au cœur des monts.

 

Et aux alentours des Ozarks ?

La région a toutefois bien d’autres secrets à révéler ou d’autres attractions qui vous tendent les bras.

L’ensemble de l’Arkansas, les points de vue sont renversants et les cours d’eau purs. Vous pouvez également prendre un bain culturel et commercial si vous êtes en manque de plaisirs citadins. Les villes sont riches et cosmopolites. Les vieilles rues, les antiquités et scènes de théâtre côtoient les microbrasseries, musées et sites de sports nautiques. Par ailleurs, la région, considérée comme le berceau du jazz met à l’honneur les sons folk, joués au banjo et au violon. Les sentiers boisés offrent des randonnées passionnantes alors que les villes sont jonchées de bâtiments victoriens et de galeries d’arts. Afin de vous détendre, laissez-vous séduire par les thermes et sources d’eaux chaudes naturelles offertes par la région.

Du côté du Missouri, rendez-vous à Branson. Si vous voyagez en été, sachez-vous que la ville accueille un millier de pères Noël au mois de juillet ! À Branson, les pièces de théâtre et spectacles pullulent. Aux alentours, ce sont plutôt les endroits paisibles où randonner, grimper et faire du golf. À Springfield, faites un stop pour assister à un match de baseball et profitez ainsi de la vie nocturne. Enfin, flânez également dans les marchés aux puces et relaxez-vous dans un spa. Découvrez l’histoire de la région, héritière de nombreuses guerres civiles.

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